Devenir dératiseur

Dans la profession, le terme "dératiseur" se décline sous plusieurs autres noms. On l’appelle aussi technicien hygiéniste, applicateur pour les intimes, car il applique des solutions – biocides ou non – pour contrôler les nuisibles.

Dans les fiches métiers, on utilise encore d'autres termes. Ces différentes appellations révèlent que ce métier a plusieurs débouchés, autant dire plusieurs casquettes en fonction des formations suivies.

Comment se pratique la dératisation ?

Dans ce métier, on applique des solutions pour prévenir, éliminer et/ou contrôler les infestations des nuisibles, qu’il s’agisse de rongeurs, d’insectes, ou tout autre animal considéré comme nuisible. Certains traitent les problèmes d’humidité, moisissures et champignons, ou enlèvent et détruisent les nids d’hyménoptères (guêpes, frelons). Le dératiseur peut même capturer des animaux errants.

Pour être complet, la connaissance de la réglementation, des règles de sécurité et d’hygiène, des risques environnementaux, des risques chimiques et biologiques, des procédures de nettoyage et de désinfection, des différentes méthodes de traitement des nuisibles et de la biologie de ces derniers représentent autant de pré-requis nécessaires pour mener à bien la tâche. Outre la partie purement technique, on peut être amené à utiliser aussi des outils bureautiques, déchiffrer des plans, renseigner les clients, coordonner une équipe, former du public.

Comment devenir dératiseur ?

Ce métier, en salariat ou à son compte, n’exige aucun diplôme. D’ailleurs, il n'y a pas une formation spécifique, à proprement parler.

Toutefois, une formation initiale de type CAP ou BEP en hygiène et environnement représente un atout. Faite en alternance, cette formation permet d’acquérir l’expérience professionnelle si précieuse pour faire correctement ce métier complexe et pour évoluer vers des postes d’encadrement d’équipe, de commercial, de contrôle et diagnostic technique des bâtiments, voir même dispenser des formations.

Avec une expérience confirmé, on peut même créer son entreprise.

Plusieurs formations

Lorsque le dératiseur est amené à manipuler des produits biocides à usage professionnel, il doit avoir son Certibiocide. C'est un certificat délivré à l’issue d’une formation de 3 jours (soit 21 heures) pour aborder la réglementation, utiliser les produits rodonticides, insecticides et désinfectants et prendre en charge la gestion des déchets.

Périodiquement, il est recommandé de suivre des formations sur les nuisibles et les techniques de contrôle.

Dans son travail, le dératiseur peut avoir besoin des habilitations des salariés des entreprises extérieures (improprement appelées « risques chimiques ») et des habilitations électriques de travaux hors tension.

Un CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité) peut être exigé en cas de conduite de véhicules de chantier ou pour l’utilisation des plateformes élévatrices mobiles.

Enfin les formations QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement) sont nécessaires à la compréhension des procédures, des techniques et des risques.

Le dératiseur doit se faire vacciner contre la leptospirose.

Devenir dératiseur nécessite donc des formations régulières et multiples pour exceller dans ce domaine.

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